🧡 Toutes les femmes de ta vie 🧡

🧡 Bienvenue dans ce nouveau numéro des Petits résistants, le média des parents qui rêvent d’un monde plus vert et égalitaire. Avec une newsletter à paraître le 8 mars, on pouvait difficilement faire autrement que mettre les pieds dans le plat de l’égalité !

Les études en sciences sociales montrent que c'est dès la plus petite enfance :

• que se joue notre potentiel de confiance
• qu'infusent les croyances limitantes ou non

C'est donc dès le processus de socialisation (maternité - jour 1 🎬😅) que commence la lutte contre tous les freins qui nuisent à une société plus égalitaire. En premier lieu les clichés de genre. Pas de repos pour les braves ! Dans cette édition, Les petits résistants se mettent sur le coup, avec les parents, pour traquer les stéréotypes. Suivez le guide !

🙏 Merci beaucoup pour leurs contributions et partages à Céline Steyer, qui avec Nouvelles Héroïnes, fait pousser des ailes aux petites filles, à Héloïse Pierre, qui met l’égalité fille-garçon au coeur de chacune de ces actions et à Julie Michel Gielen, qui nous donne les clés pour décrypter les stéréotypes sexistes.

🤝 Cette édition des Petits résistants est soutenue par Maison Mère, une agence qui accompagne les entrepreneuses et les aide à faire décoller leurs revenus. Maison Mère vient de lancer MÈRES, le programme gratuit pour les entrepreneuses qui sont mères et veulent faire décoller leurs revenus sans s'épuiser. Au programme : réduire sa charge mentale, maîtriser son énergie, acquérir des outils facilement actionnables pour générer plus de chiffres d’affaires et se rémunérer davantage ! Pour faire mentir les statistiques  (=> 67% des dirigeantes d’entreprise gagnent moins de 1500€ par mois et affirment ne pas vivre correctement de leur activité) et découvrir le programme (accessible partout en France et à distance), c’est par ici :

🧡 Place au nouveau numéro. Accrochez les ceintures, on va bouger le monde. Bonne lecture à toutes et à tous !

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Au sommaire

1- En tête à tête avec Céline Steyer, l’égalité dans les oreilles
2- Le BIG récap en vrac d’infos engagées
3- La fausse bonne idée : faut-il avoir une peur bleue du rose ?
4- La sélection cadeau “little girl boss”

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🧡 En tête-à-tête

Entretien avec une personnalité qui fait bouger le monde. De quoi semer les graines de l’engagement et cultiver l’optimisme.

Dans ce numéro, je rencontre Céline Steyer, autrice et créatrice du podcast Nouvelles Héroïnes : des histoires d’empowerment au féminin avec lesquelles elle entend bien donner des ailes aux petites filles. Ouvrez grands les yeux. On vous souffle des récits d’engagements au creux de l’oreille. Entretien.

Après 15 années à travailler en entreprise “à réaliser les rêves des autres”, Céline Steyer décide qu’il est temps de croire aux siens. Son déclic est celui d’une femme et d’une histoire : celle de Pénélope Bagieu et sa BD “les Culottées”, qu’elle lit à sa fille un soir de mai 2020. Pour Céline il y a comme une évidence : son destin à elle sera de raconter des histoires de femmes singulières aux enfants. Une envie qui ne vient pas de nulle part.

Histoires d’inclusion

Céline est née avec une agénésie de la main gauche (“sa main n’a pas grandi dans le ventre de sa maman”). Et comme tous les enfants porteurs de handicap, elle doit faire face aux questions, parfois aux moqueries ou aux paroles blessantes. “À 5 ans, on m’a dit que j’étais une sorcière, cela a été d’une grande violence” me confie-t-elle. “Petite, j’ai eu la chance de grandir avec des parents qui m’ont poussé à faire ce que j’avais envie de faire. Cette différence est devenue une de mes grandes forces. Sans doute ma plus grande force.” Alors de son histoire et son enfance, ressort une conviction : la nécessité de raconter les différences “pour que toutes les petites filles aient une représentation et trouvent un récit avec quelqu’un qui leur ressemble.” Si Céline aime raconter la vie de Taylor Swift, “la fille de Nashville devenue superstar”, pas besoin d’avoir 300 millions d’abonnés pour s’offrir une place au royaume des Nouvelles Héroïnes ! L’épisode de Clara, née sourde, et qui se surnomme “femme bionique” pour évoquer les challenges de son quotidien, est par exemple un de ses épisodes coup de cœur. Comme une ode à la représentation pour que les petites filles “puissent grandir sans se sentir seules ou différentes.”

Histoires de résilience et de combat

Va, vis et deviens. Si la représentation est au coeur du projet Nouvelles Héroïnes, Céline entend bien - aussi - aider les petites filles à briser les plafonds de verre ! “J’ai eu l’idée de raconter des histoires de femmes singulières qui ont dépassé le jugement et sont allées au bout de leurs rêves, de leurs convictions. Sans oublier qui elles étaient.” Quand tous les déterminismes de la société imposent aux petites filles des croyances auto-limitantes (une carrière scientifique mais quelle idée?), Céline, elle, propose des récits qui donnent envie de tout bousculer. Avec vos enfants, allez écouter les épisodes de Margaux Terrou - cette fille championne de natation devenue défenseuse de l’égalité hommes-femmes - ou encore Clarisse Agbegnenou - la fille née extrême prématurée devenue super championne de judo ! Ce sont des shoots de motivation pour nous autoriser non pas qu’à rêver mais aussi à se réaliser. Là, tout de suite, maintenant, en 2024. Car c’est aussi cela la singularité de ces Nouvelles Héroines, ce sont des femmes d’aujourd’hui, qui composent avec la réalité de notre temps. De quoi se projeter vraiment concrètement.

“Je refuse qu’on mette mes filles dans des cases !”

Histoires militantes

Faut-il nécessairement descendre dans la rue et brandir des pancartes pour militer et lutter pour une idée ? Non. Évidemment non. Et le podcast Nouvelles Héroïnes le montre bien : “Nouvelles Héroines est mon militantisme à moi. Ce sont ma voix et mes histoires qui portent mon engagement sur l’inclusion et l’égalité fille-garçon.” Alors imaginez un instant si on s’y mettait toutes et tous ? Du bouche-à-oreille pour que ces récits d’héroïnes invisibles arrivent jusqu’à tous les enfants et qu’ils entendent la force que Céline insuffle à ses filles au quotidien comme des mantras : “Avance sans reculer. Et n’aie pas peur de réussir”. C’est tout ce qu’on vous souhaite les enfants. Paroles de maman.

🎤 Retrouvez le podcast Nouvelles Héroïnes sur toutes les plateformes d'écoute dont Apple Podcast, Spotify, Deezer & YouTube. 1 histoire par semaine, tous les mercredis matins. À partir de 6 ans.

🗞️ Le récap’

Un condensé d’infos engagées à consommer sans modération.

👉 Le gouvernement va soutenir une proposition de loi visant à lutter contre l’ultra fast fashion et les dégâts environnementaux qu’elle représente.

Quelles entreprises seront vraiment visées (SheIn et Temu only ?) et jusqu’à quel point ira la dissuasion ? L’histoire ne le dit pas encore. Mais si même Julia Faure, l’ultra engagée de la mode responsable et fondatrice de la marque Loom, s’émeut de cette proposition de loi (« je ne pensais pas qu’une loi comme ça existerait de mon vivant! ») alors nous sommes autorisées à nous réjouir !

👉 Une étude récente démontre un lien entre les aliments ultratransformés et un risque plus élevé, entre autres, de maladies cardiaques et de cancers.

Retrouvez l’interview par le média Reporterre du D^r Anthony Fardet qui appelle les pouvoirs publics à s’emparer de ce fléau et à renforcer l’éducation alimentaire auprès des parents.

“ 90 % des goûters d’enfants sont de la malbouffe ultratransformée. Le mieux pour leur santé serait une poignée de noix ou d’amandes. Mais comment voulez-vous rivaliser avec des Kinder Pingui ?”.

👉 On reste en cuisine avec une stat qui détonne : 1 jeune sur 5 (15-24 ans) ne sait pas différencier une courgette d’un concombre. L’éducation alimentaire des enfants est un immense enjeu de santé publique et un énorme chantier.

Si le thème vous intéresse, foncez lire notre newsletter dédiée à l’alimentation des enfants.

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🙅🏽‍♀️ La fausse bonne idée

Je débunke pour vous la fausse bonne idée du parent qui veut super bien faire. Because nobody’s perfect. Sauf ma mère.

Les Petits Résistants donnent la parole à deux expertes de l’égalité femme-homme, incollables sur la construction des stéréotypes dans l'enfance et leur impact sur notre vie adulte.

• Héloise Pierre - fondatrice de la maison d’édition Topla, réalisatrice et productrice de podcasts avec Clap Audio (notamment Envolées Contées et la Buissonière)

Le rose c’est une couleur magnifique ! Le problème c’est qu’on enferme les petites filles là-dedans. Quant au jeu avec les Barbie, c’est reproduire la vie d’adultes. Celle dans laquelle on a des responsabilités, on part en vacances, on va travailler. On acquiert des compétences quand on joue à la Barbie : celles de prendre soin et de discuter notamment. Cette compétence du care (soin en anglais) est un soft skill important. Le problème est que le care est une qualité essentiellement développée par les petites filles car elles sont orientées vers les jeux de poupée, au contraire des petits garçons, à qui nous avons plus tendance à donner des voitures, des jeux “froids” de constructions par exemple. À l’âge adulte, ces mêmes garçons, faute d’avoir pu développer cette compétence du care, auront plus de mal à exprimer leurs émotions et à avoir de l’empathie. Alors les Barbie, oui, ok. Mais pour tous et toutes et surtout en donnant des outils aux enfants pour comprendre le monde dans lequel ils évoluent. Être capable de guider les petites filles dans le jeu. Et par exemple : “Si c’était l’inverse? Et si c’était Barbie qui gagnait plus d’argent que Ken?”

💡 Si vous n’êtes pas encore convaincus… Filez écouter le merveilleux podcast réalisé par Héloïse au sein d’une crèche qui place au centre de son projet la déconstruction des stéréotypes de genre. Aussi édifiant que passionnant !

Ecouter le podcast

• Julie Michel Gielen - lectrice sensible et rédactrice web, elle traque les stéréotypes de genre dans les livres avec son compte Instagram @petitelectureinclusive

“L’idée n’est pas de créer de nouvelles contraintes, mais bien de garantir aux enfants la possibilité d’explorer autant de pistes qu’elles et ils le souhaitent, en termes d’activités, et donc aussi d’identités futures. Bien sûr, certains jeux portent en eux de lourds biais sexistes. C’est le cas de Barbie, qui reste un modèle de féminité blanc, mince, hétérosexuel et majoritairement valide. C’est dans ce cadre que le jeu accompagné prend tout son sens. Et peut-être même qu’en tant que parent, vous y trouverez une raison d’apprécier cette énième session de Barbie / Lego ! Au cours d’un jeu a priori très genré comme Barbie, n’hésitez pas à vous jouer des codes, sans en avoir l’air. Faites entrer en scène la Barbie doctoresse. Le Ken auxiliaire de puériculture. Appelez Barbie la mathématicienne pour résoudre les problèmes. Proposez une amitié Ken/Barbie qui n’évolue jamais en mariage saupoudré d’enfants. Enfoncez le clou, avec un Ken en panne de voiture qui appelle Barbie la garagiste. Et n’oubliez pas le Ken qui prend son congé parental pour s’occuper de bébé. En termes de jeu genré dégenré, tous les coups sont permis ;)”

🎁 C’est cadeau !

Parce que vous avez mieux à faire que des recherches Google, voici une sélection de supports pour “empowerer” les petites filles. Go girls !

🎊 Embarquez vos enfants dans le jeu-mission concocté par Quiquequoi, la marque d’empowerment de tous les enfants ! Par ici pour imprimer et balayer une vingtaine de stéréotypes de genre hors de la tête de nos enfants.

Découvrir le jeu

1. Retrouvez une sélection de livre jeunesse féministe par la librairie en ligne Les livres qui sèment (notre interview de sa fondatrice Stéphanie Daniel) pour transmettre des valeurs d’égalité filles-garçons, des portraits de femmes inspirantes, ainsi que des récits qui mettent en avant l'implication des filles dans les sciences, l'ingénierie et l'informatique.

2. Le carnet d’activités égalité filles-garçons, conçu avec des professionnels de l’enfance pour montrer aux enfants que filles ou garçons, tout est permis ! De 4 à 8 ans.

3. Le carnet d’acquisition des super pouvoirs
4. Ce cahier d’activités permet 17 missions de travailler l’estime de soi, d’embrasser leurs singularités, développer l’empathie, la gratitude. À partir de 6 ans.

4. Le premier journal de gratitude girl power pour renforcer
   la confiance en soi des filles, recommandé par des enseignant·e·s et des psychologues. De 7 à 12 ans.

5. Le Magazine Tchika est le premier magazine féministe d’empowerment des petites filles qui envoie valser les stéréotypes ! De 7 à 12 ans.

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